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AQUA

l'eau dans tous ses états   

En septembre 2024, l'exposition "AQUA - L'eau dans tous ses états", au coeur de la 4ème édition du festival Ile de la Harpe, met en lumière l'eau comme source d’inspiration artistique.

Elle illustre comment six artistes contemporains, à travers leur art et une perception sensible du monde qui les entoure, nous invitent à une réflexion intime sur notre relation à l’eau et contribuent à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux de notre époque.

5-13 Septembre 2024, Château de Rolle

ouvert tous les jours sauf le lundi de 13h30 à 18h

ARTISTES EXPOSANTS

GIANDRA DE CASTRO

Photographie

Giandra de Castro, photographe franco-brésilienne, vit à Saint Gervais, au pied du Mont Blanc et travaille depuis 2018 exclusivement sur les reflets de l’eau, au bord des lacs et rivières de montagne proches du lac Léman.

Son expression artistique, très picturale, s’affranchit de toute réalité en se focalisant exclusivement sur le reflet de l’eau, la transfiguration de scènes en milieu aquatique, ou les abstractions crées par la matière eau (liquide, glacée, en neige, en brume), sans artifices de prise de vue ni retouches lors du développement numérique. Les propriétés optiques et oniriques de l’eau et de ses reflets, les jeux de textures, de formes, de teintes et de flou créent des atmosphères chères à Monet ou à Turner. Chacune des œuvres présentées exprime les qualités poétiques, émotionnellement apaisantes, de l’eau. Un monde où la poésie l’emporte sur la représentation du réel, où le temps long de la contemplation nous plonge dans la méditation, en compensation d’un monde accéléré.

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Giandra de Castro, Forêt d'algues en immersion, 2021

CHUS DÍAZ BACCHETTA

Arts visuels

Chus Díaz Bacchetta, diplômée de l’école d’art Llotja à Barcelone, sa ville natale, et de l’ECAL, a développé un parcours à la croisée d’influences culturelles diverses. Dans son atelier à Lutry ses préoccupations autour du changement climatique intègrent depuis quelques années sa quête de construction d’identité, prenant le paysage comme mémoire et l’eau comme fil conducteur dans sa pratique artistique. 

« La nostalgie de la mer aiguise ma perception de l'eau et rend sa présence indispensable. Des plages, scénarios des jeux d’enfance, aux allers et retours entre le lac Léman et la Méditerranée, l'eau alpine du Rhône coule de ma terre d'accueil à celle de mes origines. Itinéraires récurrents essentiels sur le plan personnel et créatif, ces territoires contribuent à définir la réflexion et le caractère de mon travail plastique". 

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Chus Díaz Bacchetta, Itinéraires récurrents, 2024

JEAN-FRANCOIS DELHOM

Photographie

Après  des études d'art et de philosophie, Jean-François Delhom, photographe suisse, découvre avec passion les activités de pleine nature et la spéléologie. Depuis 2001, il se consacre à la photographie et à son amour de la philosophie.

Dans ses photographies, Jean-François Delhom sublime formations de glace et structures cristallines, les transformant en sculptures naturelles éphémères qui invitent à la contemplation.

Chaque image capture la texure complexe des paysages glacés, dans la force de leur silence, révélant des détails qui évoquent à la fois la fragilité et la puissance de cette rencontre de l'eau et du froid. 

Jean-François Delhom participera à la conférence du 13 septembre 2024 au château de Rolle : "Sublime désastre, les glaciers en danger vus à travers les yeux de 3 artistes" où il dialoguera avec Bernard Garo et Marc Decosterd.

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Jean-Francois Delhom, Le grand corridor, 2021

LUIS MARQUES

Arts visuels

Luis Marques, artiste d'origine portugaise basé à Genève, explore à travers son travail une passion pour le dessin, enrichie par sa pratique en tant qu'architecte au Département du territoire.

Fasciné par la vertigineuse morphologie des Alpes, il s’intéresse aux représentations graphiques de ces montagnes. De son besoin de créer ses propres territoires naissent des lignes représentant des lieux imaginés, perçus comme des paysages privés et subconscients où l'on peut se reposer. L'élément eau, qu'il s'agisse de rivières, de lacs ou de la mer, est fréquemment intégré dans ses dessins, influençant les courbes de niveaux et parfois servant de point de départ pour ses compositions graphiques.

 

À la limite entre l’abstrait et le figuratif, Il explore les frontières de la sculpture avec des couches de papier collés, créant ainsi des topographies imaginaires où la présence humaine s’efface peu à peu.

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Luis Marques, Le dauphin et la rivière bleue, 2024

SILVANA SOLIVELLA

Arts visuels

Titulaire d’une licence de beaux-arts à l’Université de San Carlos de Valencia (Espagne), l'artiste habite et travaille depuis les années 90 à Lausanne Elle partage son temps de création entre deux rives, celle du Léman et le bord de la Méditerranée, à Alicante. Un retour aux sources et un intérêt pour la matière définissent sa démarche dans laquelle l’art plastique dialogue continuellement avec la poésie et les éléments : l’eau, la terre et le vent.

"L’eau et sa fluidité sont toujours présentes dans mes travaux récents et interprétées dans les divers supports, comme des métaphores qui traduisent les multiples poétiques du vivant et de la création. Dans ma peinture en particulier, la toile est le terrain propice dans lequel nature et poésie cohabitent. La nature et la mer sont pour moi des terrains de jeu où se jouent le désencombrement mental, ou l’instant présent, et l’émerveillement sont encore possibles. Un espace pictural imaginé dans des marais salants ou niché au bord du lac constituent mon terreau émotionnel"— Silvana Solivella 

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Silvana Solivella, 2024

JEAN- PAUL GOBET

Installation, Performance

Jean-Paul Gobet, né à Renens, en Suisse, graphiste et fou de Landart, aime consacrer son temps à l’art du Stone Balancing.

 

C’est lors de ses balades en forêts, longeant les lacs ou les rivières du Jura, qu’il s’essaie à la juxtaposition de pierres trouvées sur place. Assez vite, grâce à une dextérité certaine et un sens maîtrisé de la gravité, il en vient à réaliser des sculptures spectaculaires, se plaisant ainsi à révéler les entités propres à ces lieux visités, riches en trésors naturels. Roc Statera (du latin Statera statique, balance, équilibre) est la définition parfaite du flux créatif exprimé par l’artiste en immersion totale avec la nature. Au cours de ses créations, JPeg se sent comme absorbé par la pierre : elle parle, vibre, s’empare de tout son être.

À l’occasion du festival, Jean-Paul Gobet nous offrira une performance en musique, au coucher du soleil, dans les eaux du lac à Rolle par la réalisation d’une sculpture éphémère avec les pierres du lac.

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Jean-Paul Gobet, Vue d'installation Lac Léman, 2022

LAURÉATE CONCOURS ARTISTIQUE 2024

DELPHINE BROGGIO-DELFIM

Arts visuels

Formée à l’école de photographie de Vevey et à l’école d’art CERULEM, Delphine est photographe indépendante et enseignante en photographie. Elle vit à Lutry.

 

"Redonner à la nature ce poisson capturé dans un instant figé. Rendre hommage aux natures mortes d’antan en y associant cette ressource précieuse qu’est l’eau. La surpêche, le pillage des océans, la simple abondance de l’eau sont autant de réflexions qui teintent notre quotidien, dans une dualité imposée par notre société. Tout comme l’être humain, le poisson fuit son environnement et migre pour survivre. Il se déplace pour être rattrapé par les tendances sociétales, utilisé pour décorer naïvement les étals des supermarchés. Il finit élégamment derrière une vitrine, dans un congélateur ou en conserve" — Deplhine Broggio

Les compositions picturales et ironiques visent à entremêler les techniques fondamentales de la nature morte, avec le choix de produits dont la consommation de masse affecte l’environnement naturel. Ces compositions, mettant en scène des poissons capturés dans des scènes illuminées, sont imprimées puis immergées dans une piscine pour capturer l'esthétique des reflets aquatiques. Cette approche critique illustre la déconnexion entre la consommation moderne et la reconnaissance de l'eau comme ressource vitale.

 

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Delphine Broggio-Delfim, Retour aux sources, 2024

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