ARTISTES
EXPOSANTS
2021
Catherine Etter
Peintre
Travaillant avec les mémoires du cœur et du corps, Catherine Etter est une artiste peintre inspirée avant tout par les matières, les gestes, et l'intimité du dialogue qui existe entre perception individuelle, mémoire et actualité.
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Isabelle Ardevol
Sculpteure
L'oeuvre d'Isabelle Adervol nous parle de la dualité comme force créatrice profondément humaine, expression d'un équilibre naturel, fragile mais vital.
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Moti
Artiste polyvalente
A cheval entre hyperréalisme et clairs obscurs caravagesques, les très grands dessins de Moti ramènent le spectateur vers les thèmes fondamentaux de la condition humaine, vie, mort, transformation, magnificence...
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Catherine Etter
Dès l’adolescence, j’arpente galeries et musées .Ma première voie professionnelle est l’enseignement, la deuxième est artistique. À 32 ans débute ma formation en arts plastiques auprès d’artistes talentueux et généreux. En 2012, installation de mon atelier-galerie à Rolle. Ce lieu m’offre l'opportunité de développer ma créativité, donner des cours de peinture et organiser divers évènements.
Actuellement, corps et portraits sont au centre de ma peinture. C’est avec mes sens que je peins, avec les mémoires du cœur et du corps. C’est une forme de dialogue entre intimité et actualités.
Le besoin de “dire” avec les matières, les couleurs et les gestes. Une façon de me dévoiler. Ma façon d’être au monde.
Isabelle Ardevol
Après des études aux Beaux-Arts à Paris, j’ai beaucoup voyagé et longtemps vécu à l'étranger. Je suis de retour en Suisse depuis 2009 et me dédie entièrement à la sculpture.
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Ma sculpture est un compromis entre l’abstrait et le figuratif, entre la tradition et la modernité, entre un presque académisme du réalisme et la modernité de l’émotion… mais en y réfléchissant mieux, ma sculpture parle avant tout de dualité. Car pour moi la dualité est l’une des caractéristiques de l’être humain, le beau parfait comme le mal absolu n’existent pas, le noir sans le blanc ne serait rien, le rire sans les larmes n’aurait aucune valeur, et je suis à la recherche d’un équilibre entre toutes ces notions, un équilibre fragile, bien sûr, mais un équilibre vital.
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Le Covid a été pour moi comme un catalyseur. Il m’a permis de mettre en scène les limites de nos systèmes intérieurs, mais aussi les interactions entre l’impact de l’être humain sur la planète et le mal-être de notre société.
En osant l’impensable : briser le marbre. En mettant face à face, en imbriquant, ces marbres brisés (destructurés selon la façon dont se fissurent les sols du fait de la sécheresse) avec des émotions humaines, j’exprime notre mal-être. J’utilise ce qu’on appelle des chutes de marbre (des restes). En les brisant, en les sublimant, je leur redonne du sens et je remets aussi en question notre société de surconsommation.
Jef Gianadda
Après des études en sociologie et anthropologie ainsi qu’en droit, je deviens journaliste, comédien et artiste plasticien. Depuis 1990, je suis également de nombreuses formations dans les domaines de la santé, du soin, de l’accompagnement et de la relation d’aide. J’expose depuis 1996.
Par mon travail artistique, longtemps consacré à la trace, la mémoire, je cherche à évoquer l’invisible, le subtil plutôt que donner – pour ne pas dire imposer – une image toute faite, prête à être « consommée ».
Je préfère suggérer… un univers, une atmosphère, une vibration, voire une énergie. En ce sens, je privilégie le prêt-à-rêver au prêt-à-comprendre.
Court-circuiter le mental, le rationnel, le cognitif ; chez moi comme chez le spectateur, le « visiteur » (j’aime bien cette idée que l’autre « visite » une peinture ou une sculpture, la découvre, comme le ferait un voyageur d’une contrée inconnue).
Parasiter l’analyse au profit de l’émotion, de la sensation. Faire appel, sans détours, à l’intelligence… du cœur. Toucher l’âme plutôt que le cerveau, car plus loin que le simple regard, on voit, on perçoit, je crois.
Mes peintures comme mes sculptures sont autant d'invitations à dépasser nos limitations pour mieux accueillir l'inconnu, l’occulte et l’inattendu escortés de leur cortège d’émerveillements.
Je travaille sans aucune perspective ni autre intention de séduction. Quand ce que je propose trouve un écho chez l’autre, c’est alors que tout commence !
Moti
A cheval entre hyperréalisme et clairs obscurs caravagesques, les très grands dessins de Moti ramènent le spectateur vers les thèmes fondamentaux de la condition humaine, vie, mort, transformation, magnificence...avec les sentiments ambigus que leur représentation visuelle peut déclencher.
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Les images de Moti, souvent sous forme de triptyques ou de diptyques, racontent essentiellement l'impermanence des choses, et la sempiternelle tragi-comédie de l'existence. Elles sont le fruit de centaines d'heures de travail minutieux alliant peinture et dessin (encres, mines sèches et grasses, fusains, pastels etc.). Le thème de la mort, sans être explicitement cité, s'inscrit tout naturellement dans sa thématique.
Moti a vécu une vingtaine d'années à Amsterdam, et est aujourd'hui installée en Suisse sur les rives du Lac Léman, où elle travaille inlassablement, à l'abri du tumulte de l'art contemporain, dans le calme de l'atelier.